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NDACC : réseau de surveillance de la stratosphère
 

Dobson




Le spectrophotomètre de Dobson doit son nom au chercheur de l'Université d'Oxford, G. M. B. Dobson qui, vers 1920, fut l'un des premiers à s'intéresser à l'ozone atmosphérique. Cet instrument mesure la quantité d'ozone présente dans l'atmosphère à partir du sol. En fait, il mesure l'intensité du rayonnement solaire ultraviolet dans 4 longueurs d'ondes, dont deux sont absorbées par l'ozone de l'atmosphère et les deux autres ne le sont pas.

La différence des intensités reçues dans les deux couples de longueur d'onde est mesurée par une " méthode de zéro ", c'est à dire que l'on fait tourner un disque jusqu'à mesurer une valeur nulle sur l'ampère-mètre : la position lue sur le disque est enregistrée. Elle est ensuite introduite dans une équation qui permet de déterminer la quantité de molécules d'ozone dans la colonne verticale située au dessus de l'instrument.



Dobson Dobson

Instrument Dobson à l'intérieur de sa coupole



Cette quantité est mesurée en unités Dobson (1 unité Dobson = 2,7 1016 molécules/cm2). La quantité d'ozone en un site donné varie au cours de l'année entre 200 et 450 unités. Elle passe par un maximum en hiver et un minimum en été. Pour se représenter l'unité Dobson, on peut supposer que toutes les molécules d'ozone de la colonne atmosphérique sont comprimées à une pression de 1 atmosphère et à la température de 0°C : dans ces conditions, une quantité d'ozone de 300 unités Dobson aurait une épaisseur équivalente de 3 mm. On comprend alors qu'une unité Dobson corresponde à une épaisseur d'ozone équivalente de 0,01 mm.




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