Organisation

Le réseau international NDACC, Le service d'Observation NDACC-France, Organisation du SO NDACC-France, Opérateurs en Station, Soutien technique Laboratoires


Le réseau international NDACC

Le NDACC (Network for Detection of Atmospheric Composition Change, initialement NDSC pour Network for Detection of Stratospheric Change ) constitué en 1991 peu après la découverte de la diminution de la couche d'ozone a pour but la surveillance de l'évolution de la composition de la stratosphère et de la haute troposphère sous leffet des émissions anthropiques, du changement climatique et des évènements naturels, éruptions volcaniques et activité solaire, ainsi que l'aide à la validation des mesures des nombreux satellites déployés par les agences spatiales internationales.
Le réseau est constitué d'un petit nombre de stations primaires, une par tranche de latitude regroupant le plus grand nombre possible d'instruments, et de stations complémentaires ne comportant en général qu'un ou deux appareils.
Faisant appel à des appareils développés et opérés par des laboratoires de recherche, le fonctionnement de chaque instrument comme les traitements et la validation de ses données sont placés sous la responsabilité de « Prime Investigators » regroupés en groupes de travail ou « WG pour Working Groups » instrumentaux (Dobson/Brewer, FTIR, Lidar, Spectrométrie UV-Vis, Microondes, Sondes, UV spectral, satellites et théorie). Ceux-ci se réunissent une fois lan à linitiative de leurs « co-leaders » élus au sein du groupe, pour faire le point sur les résultats récents, les évolutions techniques ainsi que des algorithmes de traitement. Cest au sein de ces WG que sorganisent les campagnes régulières de comparaisons instrumentales, impératives pour assurer l'homogénéité à l'ensemble du réseau.

Les activités des stations et des WG sont examinées chaque année par un « Steering Committee », ou comité de direction, dirigé par deux co-présidents élus pour 4 ans et formé des deux co-directeurs des WG, de chercheurs indépendants cooptés pour l'évaluation des activités, et de représentants ex-officio dorganismes internationaux ou nationaux les plus importants pour le réseau. Les représentants français au Steering Committee sont actuellement J. P. Pommereau, ex co-président du WG UV-Vis spectrométrie, représentant l'INSU, et Sophie Godin-Beekman co-président WG Lidar.

Le service d'Observation NDACC-France

Le SO NDACC-F regroupe l'ensemble des stations et des instruments français associés au réseau international NDACC. Labellisé par l'INSU en 1993, le SO est affilié à l'Observatoire des Sciences de l'Univers (OSU) IPSL. Ses activités sont soutenues par un programme pluriannuel et multi-organismes (INSU, CNES, IPEV pour lAntarctique), complété par des financements régionaux (La Réunion), ADEME, MENRT, NASA. La conduite et les résultats du programme sont évalués tous les 4 ans par la CSOA.

Les instruments français sont répartis en :
- Deux stations primaires : la « Station Alpine » qui inclut l'Observatoire de Haute Provence, Lannemezan ainsi que Bordeaux et le Plateau de Bure maintenant arrêtés, et la « Station Antarctique » dont font partie Dumont d'Urville et Concordia ; et,
- 13 stations complémentaires : ALOMAR en Norvège, Villeneuve d'Ascq dans le nord de la France, l'OPAR (Observatoire de Physique de l'Atmosphère de la Réunion) à lîle de la Réunion et dix stations SAOZ couvrant l'ensemble du globe dont les stations primaires de lOHP, de DDU et de Concordia.

Les stations françaises hébergent également un spectromètre DOAS UV de l'Institut dAéronomie Spatiale de Belgique à l'OHP et à l'île de la Réunion où un FTIR du même institut devrait être mis en place en 2008.
Le fonctionnement des stations est coordonné par des responsables de stations. Le suivi et la maintenance des appareillages sont assurés par les opérateurs de station. Les développements instrumentaux et les traitements des données sont de la responsabilité des Investigateurs Principaux avec l'appui des techniciens de leurs laboratoires respectifs. L'archivage de données françaises et leur transmission à la banque de données NDACC internationale gérée par la NOAA sont de la responsabilité du pôle de chimie atmosphérique ETHER.

Les laboratoires français contribuant au NDACC sont :
· Le Service d'Aéronomie
· Le Laboratoire d'Aérologie
· Le Laboratoire d'Optique Atmosphérique
· L'IRSA de Grenoble
· Le GSMA
· Le LACy

Organisation du SO NDACC-France

Le rôle du SO est de coordonner le fonctionnement de l'ensemble des stations, les demandes de financement, la rédaction et diffusion d'un bulletin d'information et les relations avec les autorités de tutelle.
Il est organisé autour:
- d'un coordinateur ;
- d'un comité composé de l'ensemble des directeurs de laboratoires, des investigateurs Principaux, des responsables de station, des représentants des organismes de tutelle et des membres français du comité NDACC international Il se réunit une fois par an ;
- d'un bureau constitué du coordinateur, des représentants des stations et du représentant pôle ETHER. Il se réunit 3-4 fois par an et plus si nécessaire (par téléconférence).

Le coordinateur est P. Keckhut, physicien IPSL
Les responsables de stations sont : P. Keckhut pour lOHP, P. Ricaud (CR CNRS, LA) pour Lannemezan, C. Brogniez (PR Univ. de Lille, LOA) pour Villeneuve dAscq, C. David (Physicien adjoint IPSL) pour Dumont dUrville, J.-L. Baray (Physicien adjoint IPSL) pour lOPAR, F. Goutail (IR CNRS, SA) et A. Pazmino (Physicien adjoint IPSL) pour le réseau SAOZ.
Le représentant d'Ether est C. Boonne IPSL

Opérateurs en Station

Observatoire de Haute Provence (USR CNRS) de Haute Provence (USR CNRS)



Lannemezan



Dumont d'Urville



Ile de la Réunion




Soutien technique Laboratoires

Service dAéronomie



Villeneuve dAscq



Laboratoire d'Aérologie



LaCy



ETHER