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NDACC : réseau de surveillance de la stratosphère
 

Paramètres mesurés





AEROSOLS

OZONE

TEMPERATURE

NO2

H2O

Eclairement spectral UV

 

Charte d'utilisation des données NDACC

 

 

 

 

AEROSOLS : Les aérosols sont des particules ténues, solides ou liquides, en suspension dans l’atmosphère. Conventionnellement, ils sont définis comme des particules, suspendues dans l'air, de diamètre compris entre 0,001 et 10 microns (un micron = un millionième d'un mètre). Les aérosols se forment soit par dispersion de matériel depuis la surface terrestre (aérosols primaires), soit par des réactions chimiques dans l'atmosphère (aérosols secondaires).
Dans la troposphère, ils incluent les poussières, les suies, les cristaux de sels de mer, des organismes vivants microscopiques et, de manière générale, beaucoup d'autres particules minuscules. Aux très basses altitudes (inférieures à 1 km), ils sont souvent collectivement considérés comme une pollution atmosphérique, même si plusieurs types d’aérosols sont d’origine naturelle. Bien que les aérosols soient des composants extrêmement minoritaires de l’atmosphère (environ une particule pour un milliard de molécules d’air), ils influencent de manière significative le bilan radiatif terrestre (en jouant sur la quantité de lumière du soleil qui atteint la surface de la Terre et sur le rayonnement infrarouge qui s’en échappe) et donc du climat de la Terre.
Dans la stratosphère, deux catégories d’aérosols sont distingués. D’une part, les aérosols de fond sont constitués de gouttelettes d’acide sulfurique en solution et leur concentration peut augmenter d’un facteur 100 à la suite d’éruption volcanique majeure. D’autre part, les Nuages Stratosphériques Polaires (Polar Stratospheric Clouds – PSC) se forment dans la stratosphère des régions polaires, lorsque les températures sont suffisamment basses. Ils sont formés soit de particules contenant de l’acide nitrique, solides ou liquides, soit de cristaux de glace d’eau. Ces PSC jouent un rôle majeur dans la destruction de l’ozone stratosphérique, de même que les qérosols d’acide sulfurique, dans une moindre mesure. C’est pour cette raison que les aérosols stratosphériques, à toutes latitudes, et les PSC, en régions polaires, sont intensivement observés.

Dans le cadre du NDACC, les mesures réalisées par lidar rétrodiffusion Rayleigh-Mie, permettent d'obtenir des profils des propriétés des aérosols stratosphériques et/ou des PSC. Les liens ci-dessous permettent d’accéder aux mesures d'aérosols stratosphériques et/PSC, effectuées sur les différents sites :



Paramètres
Instruments
Sites
PI
Périodes
Accès
Aérosols stratosphériques (8-30 km)
Lidar
Observatoire Haute-Provence
1991-1994
1999-2008
La Réunion
2005
Dumont d'Urville
Christine David / Leopoldo Stefanutti
1989-1998
2006-2008

 

 

 

 

OZONE : L’ozone est un gaz dont les molécules sont constituées de 3 atomes d’oxygène. Il est produit naturellement dans l’atmosphère par l’action du rayonnement solaire sur l’oxygène moléculaire dans la haute atmosphère (au-dessus de 30 km d’altitude). L’ozone est le plus abondant dans la stratosphère, une région située entre 10 et 50 km, où il représente environ 90% de l’ozone atmosphérique. Il est présent aussi dans la troposphère, couche atmosphérique en-dessous de 10 km d’altitude. La couche d’ozone désigne la partie de l’atmosphère où l’ozone est le plus abondant, entre 20 et 50 km d’altitude.

L’ozone est un gaz très important dans l’atmosphère. Il filtre le rayonnement ultraviolet nocif pour les organismes vivants sur terre. On distingue :
- Le « bon » ozone présent dans la stratosphère, car il nous protège du rayonnement UV.
- Le « mauvais » ozone présent dans les basses couches de l’atmosphère car c’est un gaz fortement oxydant qui peut être toxique si sa concentration devient trop importante.



L’ozone est un gaz très minoritaire dans l’atmosphère. Si on ramenait toutes les molécules de l’atmosphère à la pression et la température de la surface terrestre, son épaisseur serait d’environ 8 km. L’ozone, lui, aurait une épaisseur de 3 mm.

En absorbant le rayonnement solaire dans la stratosphère, l'ozone joue aussi un rôle crucial dans le chauffage de la stratosphère terrestre et donc dans l'équilibre radiatif et climatique de la planète. Il absorbe également le rayonnement terrestre infrarouge et contrôle la concentration du méthane dans la troposphère. Il participe donc dans une certaine mesure à l'effet de serre additionnel due à l'impact des activités humaines.



Paramètres
Instruments
Sites
PI
Périodes
Accès
Ozone tropospherique (4-14 km)
Lidar
Observatoire Haute-Provence
1990-2004
2005-2007
Ozone stratospherique (10-50 km)
Lidar
Observatoire Haute-Provence
1985-2009
La Réunion
2000-2009
Dumont d'Urville
Sophie Godin-Beekmann / Leopoldo Stefanutti
1991-1998
2005-
Colonne totale d'ozone
SAOZ sol
Scoresby Sund
1991-2008
Sodankyla
1990-2008
Zhigansk
1991-2008
Salekhard
2001-2008
Observatoire Haute-Provence
1992-2008
Tarawa
1992-1999
Réunion
1993-2008
Bauru
1995-2008
Kerguelen
1995-2008
Dumont d'Urville
1988-2008
Dôme Concordia
2007-
Dobson
Lannemezan
2004-2009
Ozone (0-35 km)
Sonde
Observatoire Haute-Provence
1984-2003
2004-2009
La Réunion
1998-2002
Dumont d'Urville
Florence Goutail (1991-2005) / Marion Marchand (2006- )
1991-2006
Dôme Concordia
2006-2007

 

 

 

 

 

TEMPERATURE : La température de l'air change avec l'altitude. Chaque couche dans l'atmosphère a son propre profil de température. Dans la troposphère et la mésosphère, la température de l'air diminue habituellement avec l'augmentation de l'altitude, tandis que dans la stratosphère, la température de l'air s'élève avec l'augmentation de l'altitude.



Paramètres
Instruments
Sites
PI
Périodes
Accès
Température (0-35 km)
sonde
Observatoire Haute-Provence
1995-1997
La Réunion
1998-2000
Dumont d'Urville
1991-2001
Température (30-80 km)
Lidar
Andoya
1995-1996
Observatoire Haute-Provence
1991-2009
La Réunion
1994-2006
2008
Dumont d'Urville
2004


 

 

 

 

 


NO2 : L'oxyde nitrique (NO) est un gaz produit, par exemple, par des voitures, des radiateurs et cuisinières. Une fois qu'il est mélangé à de l'air, il se combine rapidement avec de l'oxygène, formant du dioxyde d'azote (NO2). Dans des concentrations importantes, il est fortement toxique, endommageant sérieusement les poumons avec un effet retardé.
Puisque le dioxyde d'azote est un polluant lié au trafic, les émissions sont généralement plus hautes dans les zones urbaines plutôt que rurales. Les niveaux changent de manière significative tout au long de la journée, avec des maximums se produisant généralement deux fois par jour aux heures de pointe.



Paramètres
Instruments
Sites
PI
Périodes
Accès
Colonne totale de dioxyde d'azote (NO2)
SAOZ sol
Scoresby Sund
1991-2008
Sodankyla
1990-2008
Zhigansk
1991-2008
Salekhard
2001-2008
Observatoire Haute-Provence
1992-2008
Tarawa
1992-1999
La Réunion
1993-2008
Bauru
1995-2008
Kerguelen
1995-2008
Dumont d'Urville
1988-2008
Dôme Concordia
2007-

 

 

 

 

 

H2O : L'humidité ou la vapeur d'eau est un des composants les plus importants de l'atmosphère. Elle fournit non seulement l'approvisionnement pour les nuages et les précipitations, mais elle joue également un rôle essentiel dans les échanges d'énergie dans l'atmosphère, qui affectent la balance énergétique de la Terre. La vapeur d'eau entre dans l'atmosphère par l'évaporation de toutes les surfaces des corps d'eaux. La vapeur d'eau dans l'atmosphère se comporte comme un gaz à effet de serre, emprisonnant la chaleur qui essaye de s'échapper de la Terre à l'espace. La présence de la vapeur d'eau dans l'atmosphère renforce de manière significative l'effet naturel de serre de la Terre.



Paramètres
Instruments
Sites
PI
Périodes
Accès

Vapeur d'eau (0-10 km)
sonde
Observatoire Haute-Provence
1995-1997
La Réunion
1998-2000
Dumont d'Urville
1991-2001

 

Paramètres
Instruments
Sites
PI
Périodes
Accès

H2O stratosphérique
Radiomètre micro-onde mobile
Lannemezan
Radiomètre micro-onde
La Réunion
Dôme Concordia

H2O troposphérique

Profileur micro-onde
Dôme concordia

 

 

 

 

 

Eclairement spectral UV : Le rayonnement UV solaire a des effets à la fois bénéfiques (photosynthèse de la vitamine D) et délétères sur la biosphère (sur la santé : cancer de la peau, cataracte, ainsi que sur la faune et la flore). Les mesures spectrales des UV présentent donc un très grand intérêt car elles permettent d'évaluer leurs effets biologiques (via des spectres d'action comme ceux de l'érythème et de l'ADN) et leurs effets dans l'atmosphère (via les fréquences de photolyse d'espèces photochimiquement actives). Elles permettent également d’estimer la colonne totale d’ozone et de caractériser les aérosols dans l’UV en fournissant un spectre de leur épaisseur optique. Les mesures en routine de l’éclairement spectral solaire au sol permettent d’étudier sa variabilité et l’impact à la surface de l’évolution de l'atmosphère (ozone, aérosols, nuages).



Paramètres
Instruments
Sites
PI
Périodes
Accès
Eclairement spectral UV
Spectroradiomètre UV, radiomètre UV large bande
Villeneuve d'Ascq
1997-2008
Briançon
2000-2003
2001-2004
OHP
Alain de la Casinière / Colette Brogniez