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L'OzoneL'ozone est une molécule composée de trois atomes d'oxygène. Ce gaz, naturellement présent en faible quantité dans l'atmosphère, possède un maximum de concentration dans la stratosphère (10-50 Km). Son rôle dans l'atmosphère est important à au moins deux titres :
L'ozone a connu une médiatisation importante du
fait de l'influence des activités humaines sur son contenu
atmosphérique et notamment des diminutions massives aux pôles,
connus sous le nom de "trous d'ozone". Aujourd'hui, la
communauté scientifique s'accorde sur le rôle crucial
de certains gaz d'origine industrielle comme les chlorofluorocarbones
(CFC ou fréons) dans la destruction de l'ozone stratosphérique.
Les discussions internationales et les décisions inter-gouvernementales
ont permis :
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la suppression, dans le cadre du Procole
de Montréal, des émissions des CFC et leur
remplacement par des produits de substitution. -
la mise en place de programmes de surveillance à long
terme incluant notamment le réseau international de
surveillance de la stratosphère (Network of Detection
of Stratospheric Changes : NDSC) mis en oeuvre dès
1991.
La stratosphère
localisée de 8-18 km (suivant la latitude) à 50 km
est une région intermédiaire de notre atmosphère
qui est influencée par des perturbations provenant soit des
couches supérieures à travers la mésosphère
(50-80 km) soit des couches situées à plus basses
altitudes depuis la troposphère (<8-18 km). La stratosphère
est principalement régie par les effets radiatifs et photochimiques
induits par les diverses émissions solaires et cosmiques.
Elle est aussi perturbée via la troposphère par des
échanges de masses d'air et d'énergie.
Autrefois, le système climatique considéré se limitait à la basse atmosphère. Aujourd'hui, il est communément admis que l'ensemble des sous-systèmes doit être pris en compte lorsque l'on parle des problèmes climatiques. La moyenne atmosphère, et plus particulièrement la stratosphère, constitue l'un d'eux. Les simulations numériques ont montré qu'un certain nombre de forçages ou de retro-effets présentent des amplitudes plus importantes dans la stratosphère qu'au niveau du sol. Dans le cas par exemple de l'augmentation des gaz à effet de serre, le refroidissement attendu dans la stratosphère est d'un ordre de grandeur supérieur au réchauffement associé de la surface. De même, les changements climatiques induits par la diminution de l'ozone stratosphérique ou par l'émission massive d'aérosols volcaniques dans la stratosphère, induisent des effets importants dans la stratosphère.
Pour en savoir plus sur :
Modèle
photochimique à trois dimensions REPROBUS. Simulation
de l'ozone et de sa diminution dans la stratosphère
arctique, le 16 janvier 2000 pendant la campagne Theseo/Solve
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